Cette exposition temporaire a été créée dans le but de présenter les œuvres et les objets qui sont entrés dans les collections des trois musées de Sitges depuis 2014. Cette date a marqué la réouverture des musées du front de mer, de Cau Ferrat et de Maricel. Depuis lors, les musées ont intégré 1 382 œuvres, objets et documents, dont une sélection de 300 est actuellement exposée.

Parmi les œuvres exposées figurent des pièces de Picasso, Isidre Nonell, Ramon Casas, Santiago Rusiñol, Olga Sacharoff et Alonso Cano, ainsi que l'une des plus grandes collections de verre de Catalogne, qui comprend des pièces allant de l'Égypte ancienne au XVIIIe siècle.

Cette présentation nouvellement conçue de la collection créée un tableau opulent qui permet une vision unique, riche et complexe de la fascination exercée par Vienne autour de 1900 et l'atmosphère de cette époque vibrante. Comprenant près de 1300 oeuvres distribuées sur trois étages, l'exposition semi-permanente présente la splendeur et la richesse des accomplissements de cette époque à travers des chefs-d'oeuvre du musée Leopold, ainsi que de prêts permanents éminents de collections autrichiennes et internationales.

Cette exposition se concentre sur la personnalité contradictoire et dogmatique de Feliu Elias (Barcelone, 1878-1948). Un artiste à la personnalité multiforme dans laquelle coexistaient Elias le peintre, le caricaturiste Apa, l'historien et critique d'art Joan Sacs et même le "Démon vert", un autre de ses pseudonymes lorsqu'il écrivait des articles sur la technique et le métier de peintre.

L'exposition présentera une synthèse de son activité créatrice, en se concentrant notamment sur sa peinture miniaturiste à coups de pinceau qui, dans un réalisme magique, exalte son environnement familial - une humble ampoule, un œuf au plat, une toile de Jouy, une chaise élisabéthaine ou un mortier - ainsi que ses filles ou ses passions artistiques, comme la peinture hollandaise, Alfred Sisley ou la céramique chinoise. Il s'agit d'une peinture qui n'est pas soumise à de grandes évolutions techniques, qui reste impassible et fidèle à des thèmes spécifiques tout au long de l'itinéraire de sa vie, rayonnant sa prédilection pour la culture matérielle.

Cette exposition présente une sélection vibrante de gravures sur bois en couleur provenant de la collection de la Two Red Roses Foundation. Elle comprend des artistes de renom tels que Eliza Draper Gardiner, Frances Gearhart, Edna Boies Hopkins, BJO Nordfeldt, Margaret Jordan Patterson et bien d'autres. "American Arts and Crafts Woodblocks" raconte comment les artistes de l'époque ont expérimenté ce médium pour en faire des interprétations uniques et personnelles.

L'exposition présente une collection exceptionnelle d'œuvres d'art éclectiques d'Arthur Wesley Dow provenant de la Two Red Roses Foundation. Cette exposition présente plus de 60 œuvres, dont des blocs de bois en couleur, des peintures et des cyanotypes originaux provenant du rare album Ipswich Days.

Peintre, graveur, photographe et éducateur vénéré, Dow a étudié à Paris et a beaucoup enseigné des années 1880 aux années 1910. En tant qu'éducateur artistique, les idées de Dow sur l'art étaient centrées sur la nature démocratique de l'expression artistique, sur le fait que l'art devait faire partie de la vie quotidienne et ne pas être réservé à une minorité. Son livre de 1899, Composition : A series of Exercises in Art Structure for the Use of Students and Teachers, enseigne aux étudiants à créer des œuvres d'art harmonieuses grâce aux éléments de la composition, tels que la ligne, l'équilibre et la couleur. Parmi les nombreux élèves de Dow figurent le photographe Alvin Langdon Coburn, la peintre Georgia O'Keefe et les sœurs Overbeck, dont les œuvres en poterie sont visibles au quatrième étage du MAACM. La composition de Dow est encore enseignée aujourd'hui à l'aide de ses théories sur l'espace et le design, et son héritage se répercute sur l'expression artistique des XIXe et XXe siècles.

L'exposition présente près d'une centaine d'œuvres - peinture, dessins, mobiliers et textiles - provenant de collections publiques anglaises, notamment la Tate Britain et le Victoria and Albert Museum mais aussi de collections publiques françaises et particulièrement de l'important fonds conservé au musée d'Orsay.

Jamais présenté en France, l'œuvre du visionnaire William Morris a fortement marqué son époque en théorisant une utopie sociale, politique, écologique et artistique et en posant les bases de ce qu'on nommera plus tard les Arts & Crafts, qui défendent l'art dans tout et pour tous en réaction à l'industrialisation des savoir-faire artisanaux.

Pour la première fois, l'exposition "Sargent et l'Espagne" présente environ 120 huiles, aquarelles et dessins éblouissants, dont beaucoup sont rarement exposés. Les voyages de l'artiste sont également illustrés par 28 photographies inédites, dont plusieurs ont certainement été prises par Sargent lui-même.

Célébré comme le principal portraitiste mondain de son époque, John Singer Sargent a influencé une génération de peintres américains. Sa fascination personnelle pour l'Espagne a donné lieu à un ensemble remarquable d'œuvres qui documentent ses nombreux voyages du nord au sud et sur l'île de Majorque. Pendant trois décennies, Sargent a réagi à la riche culture du pays en produisant des paysages et des scènes marines, des images de la vie quotidienne et des études architecturales, ainsi que des portraits sympathiques des habitants qu'il a rencontrés.

La Neue Galerie New York célèbre cette année le vingtième anniversaire de la fondation du musée. La dernière présentation de "Les chefs-d'œuvre autrichiens de la Neue Galerie" met en lumière la vaste collection d'art autrichien du musée pour la période 1890-1940, notamment des œuvres majeures de Gustav Klimt, Oskar Kokoschka, Alfred Kubin et Egon Schiele.

À l'occasion du 150e anniversaire de la naissance de Josef Hoffmann (1870-1956), l'exposition documente pour la première fois et de manière exhaustive toute l'oeuvre de cet architecte, designer, professeur et organisateur d'expositions, figure remarquable de la modernité, viennois et membre du mouvement international de la réforme de la vie. Avec son travail infatigable dans le domaine du design et de l'enseignement, Hoffmann cultiva un modèle exemplaire de styles de vie modernes basés sur une culture de la construction et du produit à la fois artisanale et ambitieuse sur le plan artistique. L'exposition présente une sélection représentative du design révolutionnaire de Hoffmann et de ses édifices les plus importants, comme la Maison Stoclet de Bruxelles (1905-1911) ou le sanatorium Purkersdorf (1904-1905).

Le Jugendstilforum de Bad Nauheim ouvre ses portes au public avec une exposition consacrée à la céramique.

Parmi les objets quotidiens produits par l'Art nouveau, ceux en céramique revêtent une importance particulière, car la céramique pouvait être produite à bon marché et en série. De nombreuses personnes pouvaient se les offrir et c'est ainsi que les nouvelles idées de forme et de décoration de l'Art nouveau se sont répandues, notamment avec ce matériau, qui est au centre de cette première exposition.

Programme:

Jeudi 10 mars:

9:00 h. Ouverture du colloque : Béatrice Perez, doyenne de la Faculté des Lettres, Laurence Breysse-Chanet, directrice du CRIMIC, Teresa-M. Sala, directrice du GRACMON, Mònica Güell, directrice du Centre d'études catalanes.
Paris, capital de la modernité
Sonsoles Hernández (Universitat de les Illes Balears) : « Les espaces de socialisation du Symbolisme : entre élitisme et survivance »
Eliseu Trenc (Université de Reims) : « Un grup cosmopolita d'artistes europeus en el Montparnasse dels anys 1908-1914, entorn del pintor Bernard Naudin i del periodista René Puaux ».
David Castañer (U. Paris I Panthéon Sorbonne) : « De Guanabacoa à Montparnasse: pourquoi la modernité cubaine naît-elle à Paris? Autour de l'exposition Abela de Cuba à la Galerie Zak en 1928 »
Ester Gallegos (Universitat de Barcelona) : « Els espais de creació dels artistes estrangers: l'artista peruà Carlos Baca-Flor i la seva experiència al París de la fin de siècle »
Núria Aragonès (Universitat de Barcelona) : « Dins el saló d'alta costura : rols i espais de creació entre la façana i la "rerebotiga" al París de 1900 »
Tomàs Meinhardt-Teixidor (Universitat de Barcelona) : « La Bibliothèque Russe Tourguenev : lieu de refuge culturel et identitaire russe à Paris »
15:00 h. Ateliers
Cristina Rodríguez (Universitat de Barcelona) : « L'atelier de sculpture: l'espace de travail comme univers créatif au-delà de l'objet »
Olga Martínez Faus (Universitat de Barcelona) : « El desenvolupament de l'escultura meta?l·lica no fosa entre els tallers parisencs de Julio Gonza?lez, Pablo Gargallo i Pablo Picasso (1904- 1934) »

Vendredi 11 mars:

9:00 h. La ville tentaculaire et ses revers
Teresa M. Sala (Universitat de Barcelona) : « La ciutat tentacular: reversos del Modernisme a Barcelona »
Maria Patricio Mulero (Université Toulouse Capitole) : « El Barrio Chino barcelonés: los bajos fondos del vientre de la ciudad como centro de creación artística e interacción social » (conférence en distantiel)
Tània Alba (Universitat de Barcelona) : « La creatividad en los espacios relacionales del placer y del amor: los diarios de Anaïs Nin (1931-1934) » (conférence en distantiel)
Photographie et cinéma
Irene Gras (Universitat de Barcelona) : « Paisatges interiors, microcosmos simbòlics: la casa-estudi d'Apel·les Mestres (1854-1936) »
Sergi Ramos Alquézar (Sorbonne Université) : « De l'espace intime à la Barcelone monumentale : le cinéma amateur au tournant des années 1930 »
Juan Carlos Bejarano (Universitat Pompeu Fabra) : « El taller del artista en el Modernismo a través del ojo fotográfico de Francesc Serra »
15:00 h. Espaces littéraires (I)
Lluís Quintana (Universitat autònoma de Barcelona) : « El despatx de l'escriptor com a heterotopia »
Irene Mira (Universitat d'Alacant) : « La ciutat vibrant. Una mirada geocrítica a la poesia de Joan-Salvat Papasseit »
Enric Bou (Università Ca' Foscari Venezia) : « Cases, estudis i coses. De Foix a Eluard: Versions del Surrealisme »

Samedi 12 mars:

9:00 h. Espaces littéraires (II)
Carles Cortés (Universitat d'Alacant) : « La idealització de l'espai de ficció: la Barcelona literària de Carles Soldevila »
Mònica Güell (Sorbonne Université) : « Barcelone-Genève-Papeete, les capitales d'Aurora Bertrana »
Laura Mercader (Universitat de Barcelona) : « L'altra soc jo o l'escriptura de l'amistat transcultural. Lucie Cousturier i els amics i amigues de l'Àfrica Occidental Francesa » (conférence en distantiel)
Entre les villes : transfers transatlantiques
Fernando Martínez Nespral (Universidad de Buenos Aires) : « España en París y París en Buenos Aires. Reversos arquitectónicos de Enrique Larreta »
Luis San Filippo (Universidad de Rosario) et Pablo Vicente (Universidad de Rosario) : « A la sombra de la capital. Una mirada sobre la producción arquitectónica de Francisco Roca i Simó en Rosario, 1909-1916 ». (conférence en distantiel)
Silvia Dócola (Universidad de Rosario) : « Las casas de tolerancia en el barrio Pichincha, borde de la ciudad. Rosario 1913-1932 » (conférence en distantiel)
15:00 h. Architectures intérieures
Patricia Ledesma (Universidad Complutense, Madrid) : « La casa de Ricardo Rojas en Buenos Aires proyectada por Ángel Guido: la realización estética del genius loci »
José Ignacio Carrillo (Universitat de Barcelona) : « Las residencias de veraneo de Lluí?sí? Dome?nech i Montaner y Josep Puig i Cadafalch: musealizacio?n y reflexiones sobre el enclave centro - periferia »
Sara Coscarelli (Universitat Autònoma de Barcelona - EINA) : « La seu del GATCPAC o el bressol del pensament crític català, 1931-1936 »
Colloque international « Villes et capitalité : espaces de création et d'échange (1888-1937) »
Du jeudi 10 samedi 12 mars
Salle des Actes, Faculté de Lettres Sorbonne Université, Paris.

Pour plus d'information et inscription: secretariat@sorbonne-universite.fr

"Gaudí" est une exposition organisée par le Musée National d'Art de Catalogne et le Musée d'Orsay. Il s'agit d'une présentation grand format qui réunit plus de 650 objets d'architecture, de design et de mobilier, des œuvres d'art, de la documentation, des plans et des photographies. Vingt ans après la célébration de l'Année Gaudí, cette exposition s'éloigne des clichés et propose un bilan complet de la carrière de Gaudí.

Le Museu del Modernisme de Barcelona rouvre ses portes pour l'exposition "Paris-Barcelone", une grande exposition autour de neuf femmes remarquables dans le paysage artistique de la fin du XIXe siècle et du début du XXe.
Avec plus 300 œuvres, picturales pour la plupart, mais aussi des sculptures, des meubles et des arts décoratifs, l'exposition présente une nouvelle vision de la relation entre les deux capitales, Paris et Barcelone. Le parcours commence par des modèles comme Madeleine de Boisguillaume, Stéphanie Nantas, Clo-clo, Júlia Peraire et Germaine Gargallo, et elle est enrichie par la vision féminine d'artistes comme Suzanne Valadon, Georgette Agutte, Lucie Cousturier et Olga Sacharoff. Elle vise ainsi à établir un dialogue entre les modèles, muses de l'époque, et les artistes qui les ont immortalisées comme Ramon Casas, Santiago Rusiñol, Toulouse-Lautrec ou Alphonse Mucha.

L'exposition compte des œuvres du Museu Nacional d'Art de Catalunya, de Cau Ferrat de Sitges, de la Biblioteca-Museu Víctor Balaguer,  de la Fundació AMYC et de collections particulières.

L'exposition, que l'on pourra visiter jusqu'au 4 février 2022 au Museu del Modernisme de Barcelona et dans la galerie d'Art Gothsland, a été organisée pour commémorer le 50e anniversaire de la galerie Gothsland, société culturelle de la famille Pinós-Guirao.  L'exposition est accompagnée d'une publication qui examine la présence féminine dans le monde artistique et culturel au tournant du siècle. Les articles mettront en valeur les vies de ces femmes qui dans la plupart des cas ont été passées sous silence ou peu racontées.

L'exposition a été prolongée jusqu'au 20 février 2022 !

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L'exposition invite à une relecture croisée des œuvres de Rodin (1840-1917) et Picasso (1881-1973), ces deux grands artistes ayant durablement bouleversé les pratiques artistiques de leur temps pour les générations à venir. Il ne s'agit pas de montrer ce que Picasso a emprunté à Rodin, mais plutôt d'examiner les convergences signifiantes qui apparaissent entre l'œuvre de Rodin et plusieurs périodes de la production de Picasso.